21/07 au 28/07 
Après avoir passé une bonne partie de la journée du dimanche 20 à lire et faire des observations sur un document devant servir de base pour la réunion du jeudi 24, je sortis avec mon ami Dicko au Grin pour boire un peu de thé et discuter.
Le lundi matin, une fois la chambre de la mission rendue, je me rendis à la coordination régionale pour transmettre mes observations sur le document au coordinateur et partir avec l’expert transformation Mamadou Soufountera, alias Mamou. Il me propose de garder chez
Après avoir passé une bonne partie de la journée du dimanche 20 à lire et faire des observations sur un document devant servir de base pour la réunion du jeudi 24, je sortis avec mon ami Dicko au Grin pour boire un peu de thé et discuter.
Le lundi matin, une fois la chambre de la mission rendue, je me rendis à la coordination régionale pour transmettre mes observations sur le document au coordinateur et partir avec l’expert transformation Mamadou Soufountera, alias Mamou. Il me propose de garder chez
(Reproduction d'une porte de Tombouctou en Banco, Musée National du Mali)
lui ma valise durant notre séjour à Bamako. Puis nous prenons la route. 5 heures plus tard, après quelques escales (achats de laits, charbon, etc…) nous arrivons à Bamako. Mamou nous accueillent chez lui pour prendre le repas du midi. Il habite en périphérie de Bamako dans un logement « social » accessible aux cadres, la banlieue en quelque sorte. Les habitations sont modernes et de bonnes confections avec une vue sur les monts mandingues. Sur la route de nombreuses autres habitations construites sans permis constituent une sorte de bidon ville en brique, elles sont marquées d’une croix blanche, elles seront prochainement démolies… mettant à la rue des milliers de personnes, évidemment la construction d’habitation sans permis n’est pas à encourager mais la destruction de ces logements ne fera que gonfler le nombre de personnes à la rue sans apporter une réponse aux problème de fond… ainsi va l’urbanisation. Ceux qui sont dans le train, ceux qui le regarde passer et ceux qui en sautent malgré eux.
Ousman me dépose en suite à la maison des jeunes de Bamako, j’y retrouve de nombreuses connaissances. Un petit tour au Cyber, discussion autour du thé avec Modibo, jeunes étudiant à la FLJP (Faculté de Lois, Justice et Politique) de Bamako. J’apprend à la radio que la loi de réforme constitutionnelle est passée à une voie prés en France.
22/07
Réveil matinal, suivi du traditionnel pain omelette. La journée est consacrée aux recherches documentaires dans les bibliothèque de Bamako (CCF, Djoliba…) bien qu’il y ait quelques ouvrages intéressants la majorité sont trop vieux. Les ouvrages recherchés concernent le modernisme agricole dans l’irrigation, la transformation et la conservation des produits agricoles. Retour à la maison des jeunes avec les références de quelques ouvrages, puis je vais discuter avec Karim le responsable de l’association de percussion. Une émission très intéressante sur RFI (Radio France International) Média d’Afrique par Alain Foca dans le thème concerne les ravages qu’occasionne l’utilisation des produits cosmétiques frauduleux pour éclaircir le teint, pratique malheureusement de plus en plus généralisé et qui gagne la campagne. Mais l’absence de moyen et le peu de scrupule des producteurs font qu’on trouve sur le marché des produits engendrant des dommages irréversibles (brûlures, hypersensibilité, tâches, maladies de la peau…) http://www.rfi.fr/radiofr/emissions/072/archives_37.asp "les canons de beauté".
23/07
Nous nous rendons au CDDP (Centre de Diffusion, de Démonstration et de Prestation de service) de Koulikoro (Région de Bamako). Le site est situé au milieu des parcelles expérimentales de IER (Institut d’ Economie Rurale). Visite de l’unité de production de jus de fruit en bouteille pour le marché national (nouvelle débouchée pour la production) et des différents locaux. Puis nous nous allons à la direction nationale de IER pour voir la bibliothèque afin de poursuivre la recherche documentaire, rendez vous prit pour le vendredi matin. Retour, je vais à la banque chercher de l’argent et en retour je croise un gag déjà rencontré un mois avant et 3 ans avant. C’est un arnaqueur professionnel, son histoire est bien ficelé : je suis burkinabé, j’ai vendu des djembe en Suisse, je doit recevoir l’argent par Western Union (Transfère d’argent international sécurisé) mais il faut que j’accède au numéro et il me faut 5000FCFA… en plus ça marche pas trop mal pour lui au pré des touristes ce qui lui vaut une mauvaise réputation au prés des guides touristiques et un surnom tout trouvé « Western Union ». Donc il y a trois an je rencontre W. U. qui me raconte son baratin, je le crois pas du tout et lui donne une pièce en lui souhaitant bonne chance. Il y a un mois alors que je marche dans Bamako W.U. vient me resservir la même histoire, je lui dis que je le connais, que c’est du blabla et le remercie. Visiblement surpris W.U. me questionne puis s’en va. Et cette fois ci je croise W.U. dans la rue on se salut et c’est repartit pour une histoire de scooter creuvé, blablabla… je lui dis qu’il peut me salué sans forcement chercher à me prendre de l’argent, le ton monte un peu et l’histoire s’arrêt. Arrivé à la maison des jeunes nous discutons avec Modibo des grands empires, des civilisations, il s’avère être particulièrement mordu d’histoire… Nous nous voyons avec Zou et mettons à jours les informations concernant la venue de la délégation Mirabelle à Verdun
Le thé m’empêche de dormir, pour passer le temps je me tond la tête.
24/07
Départ pour l’Hotel Azalaï Nord Sud, superbe hôtel dans le nouveau quartier du centre ville de Bamako, la réunion à lieu dans la salle Tombouctou de l’établissement. Objet de la réunion est la mise en place d’un système de veille commerciale ( afin de fournir les informations nécessaires aux acteurs des filières dans leurs transactions commerciales). Le projet est un partenariat entre PCDA (Programme de Compétitivité et de Diversification Agricoles, soutenu par le ministère de l’Agriculture sur un prêt de la Banque Mondiale) et IFDC organisation américaine pour la fertilisation et la protection des végétaux. Sont présents à la réunion les représentants des filières mangue et pomme de terre (producteurs, pisteurs, commerçants, transporteurs, exportateurs) des deux régions de production Koulikoro (20 % de la mangue et quelques % de pomme de terre) et Sikasso (80 % de la mangue et quasi 100% de la pomme de terre). Sikasso jouie d’un climat et d’un sol particulièrement propice à l’agriculture qui en fait la région la plus productrice du Mali, voir son grenier. Néanmoins il existe d’autres zones de forte production (Office du Niger Ségou : riz et élevage / Mopti : poisson et élevage…).
Nous sommes donc plus de 50, le président de UCP (Unité de coordination du Programme) ouvre le bal puis passe la parole à la représentante étasunienne de l’IFDC. La séance est levée pour quelques minutes afin de laisser partir les ouvreurs dont le rôle était purement figuratif. J’en profite pour aller saluer une jeune istomienne (même école que moi) qui est en stage à Sikasso chez un exportateur de mangue. Nous discutons rapidement, c’est rigolo de se retrouver à Bamako alors qu’on est tout deux à Sikasso. La réunion reprend, présentation de l’état des lieu de l’information commerciale et du système proposé. A la pause du midi nous nous retrouvons à table ensemble avec ma collègue, nous échangeons sur la filière, apparemment un des problème majeur et la situation monopolistique du transporteur marime. L’après midi est consacré à deux atelier de travail : pomme de terre et mangue, afin de dégager une série d’indicateur précis et fiables par catégorie socioprofessionnelle pour l’aide à la prise de décision commerciale… les débat sont longs, peu de propositions, on perd beaucoup de temps à savoir si tel ou tel indicateur doit être avant ou après l’autre, alors que l’idée de l’atelier est de fournir de nouveaux indicateurs le tri et l’ordonnancement auront lieu plus tard. A la restitution les indicateurs sont des plus vagues (normes et législation, Marché… ) après quelques interventions plus ou moins fantaisiste le coordinateur national du programme prend la parole et remet les choses en place : précis pas marché, mais prix/kg au marché de tel ville, coût de transport de telle ville à telle autre, calendrier de rotation des bateaux… En gros le travail n’a servi à rien si ce n’est mettre en évidence le manque de précisions des acteurs…
Le consultant propose donc de retenir les séminaristes quelques temps encore pour que par filière soit dégagés 5 indicateurs par catégorie socioprofessionnelle… Proposition très pertinente malheureusement certains membres de la salle feront valoir la grande fatigue accumulée par les participants durant cette lourde journée de travail pour avorter l’initiative. Il est décidé que le consultant fera le tour de chaque acteurs par région et filière pour dégager les indicateurs.
Ce qui pouvait être réglé en 1heures le sera en plus d’un mois… je ne m’appesanti pas sur le coût que représente cette journée et ceux à venir pour la poursuite de l’investigation. Merci qui, merci la banque mondiale. A noter que le prêt alloué pour le programme est de 24 milliards de FCFA, malheureusement seulement 25% est réservé exclusivement à de l’investissement productif accessible aux paysans sous forme de subvention à la modernisation. Une autre part est réservé à l’investissement dans les grosses infrastructures, route, usine… et le reste c’est le fonctionnement !
Le problème des prêts de la banque mondiale, c’est pas la dette, à la rigueur c’est bien de prêter de l’argent à un pays pour qu’il investisse dans des moyens de productions, de créations de richesses et de réduction de la pauvreté (la France a été le premier bénéficiaire des prêts de la Banque Mondiale pour reconstruire le pays après la guerre en 1947) c’est pas la commission du prêt de 0,75% (bien que en plus de la dette cela représente dans le cas du programme déjà prés de 300 000 euros), non le vrai problème de ces prêts c’est à quoi et à qui serre cette argent ?
En tout cas le repas du midi était l’un des meilleurs que j’ai pris à Bamako, malheureusement la sauce était un peu trop amer.
25/07
Après un petit déjeuner beaucoup plus simple que le repas de la veille (mouche, boite de conserve, humidité…) L’huile qui serre pour la cuisson est gardé dans un bidon en plastique qui à dut dans une vie antérieur servire pour de l’huile moteur, ce qui donne un goût très particulier à l’omelette. Je me rend dans les locaux de l’IER pour consulter les ouvrages de la bibliothèque, problème ce n’est pas en accès libre malgré notre entrevu précédentes, nous effectuons quelques recherches via la bases informatiques et il ne ressort que des travaux d’étude. Je recherche en priorité des ouvrages accessibles pour les paysans ou pour les techniciens en charge de la vulgarisation des techniques aux prés de ces derniers. Le bibliothécaire m’indique la bibliothèque de la Direction Nationale de L’Agriculture, malheureusement cette bibliothèque est encore plus pauvres que la précédentes… contre toutes attentes les bibliothèque civile de Bamako possèdes des ouvrages plus intéressants et plus actuelles que les bibliothèques professionnelles.
26/07
Nous nous retrouvons avec Zou pour une séance reportage photo des monuments et places typique de Bamako, nous sillonnons la ville sur son Jackarta (scooter), une visite au musée national qui renferme des maquettes de toutes les constructions emblématiques du Mali (mosquée de Tombouctou, Marché de Bamako…), une place me marque plus que les autres,
la place de la liberté où se trouve un monument en hommage à « l’armée noire » qui à combattue en métropole à la première guerre mondiale, on peut y lire Verdun, « en témoignage de reconnaissance envers les enfants d’adoption de la France morts en combattant pour la Liberté et la civilisation ». Marque d’un passé au présent que trop pesant et une indéniable Histoire commune. Avis au rédacteur du discours de Dakar juillet 2007 et à celui qui le récita. (intégrale http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/2007/juillet/allocution_a_l_universite_de_dakar.79184.html
Ousman me dépose en suite à la maison des jeunes de Bamako, j’y retrouve de nombreuses connaissances. Un petit tour au Cyber, discussion autour du thé avec Modibo, jeunes étudiant à la FLJP (Faculté de Lois, Justice et Politique) de Bamako. J’apprend à la radio que la loi de réforme constitutionnelle est passée à une voie prés en France.
22/07
Réveil matinal, suivi du traditionnel pain omelette. La journée est consacrée aux recherches documentaires dans les bibliothèque de Bamako (CCF, Djoliba…) bien qu’il y ait quelques ouvrages intéressants la majorité sont trop vieux. Les ouvrages recherchés concernent le modernisme agricole dans l’irrigation, la transformation et la conservation des produits agricoles. Retour à la maison des jeunes avec les références de quelques ouvrages, puis je vais discuter avec Karim le responsable de l’association de percussion. Une émission très intéressante sur RFI (Radio France International) Média d’Afrique par Alain Foca dans le thème concerne les ravages qu’occasionne l’utilisation des produits cosmétiques frauduleux pour éclaircir le teint, pratique malheureusement de plus en plus généralisé et qui gagne la campagne. Mais l’absence de moyen et le peu de scrupule des producteurs font qu’on trouve sur le marché des produits engendrant des dommages irréversibles (brûlures, hypersensibilité, tâches, maladies de la peau…) http://www.rfi.fr/radiofr/emissions/072/archives_37.asp "les canons de beauté".
23/07
Nous nous rendons au CDDP (Centre de Diffusion, de Démonstration et de Prestation de service) de Koulikoro (Région de Bamako). Le site est situé au milieu des parcelles expérimentales de IER (Institut d’ Economie Rurale). Visite de l’unité de production de jus de fruit en bouteille pour le marché national (nouvelle débouchée pour la production) et des différents locaux. Puis nous nous allons à la direction nationale de IER pour voir la bibliothèque afin de poursuivre la recherche documentaire, rendez vous prit pour le vendredi matin. Retour, je vais à la banque chercher de l’argent et en retour je croise un gag déjà rencontré un mois avant et 3 ans avant. C’est un arnaqueur professionnel, son histoire est bien ficelé : je suis burkinabé, j’ai vendu des djembe en Suisse, je doit recevoir l’argent par Western Union (Transfère d’argent international sécurisé) mais il faut que j’accède au numéro et il me faut 5000FCFA… en plus ça marche pas trop mal pour lui au pré des touristes ce qui lui vaut une mauvaise réputation au prés des guides touristiques et un surnom tout trouvé « Western Union ». Donc il y a trois an je rencontre W. U. qui me raconte son baratin, je le crois pas du tout et lui donne une pièce en lui souhaitant bonne chance. Il y a un mois alors que je marche dans Bamako W.U. vient me resservir la même histoire, je lui dis que je le connais, que c’est du blabla et le remercie. Visiblement surpris W.U. me questionne puis s’en va. Et cette fois ci je croise W.U. dans la rue on se salut et c’est repartit pour une histoire de scooter creuvé, blablabla… je lui dis qu’il peut me salué sans forcement chercher à me prendre de l’argent, le ton monte un peu et l’histoire s’arrêt. Arrivé à la maison des jeunes nous discutons avec Modibo des grands empires, des civilisations, il s’avère être particulièrement mordu d’histoire… Nous nous voyons avec Zou et mettons à jours les informations concernant la venue de la délégation Mirabelle à Verdun
Le thé m’empêche de dormir, pour passer le temps je me tond la tête.
24/07
Départ pour l’Hotel Azalaï Nord Sud, superbe hôtel dans le nouveau quartier du centre ville de Bamako, la réunion à lieu dans la salle Tombouctou de l’établissement. Objet de la réunion est la mise en place d’un système de veille commerciale ( afin de fournir les informations nécessaires aux acteurs des filières dans leurs transactions commerciales). Le projet est un partenariat entre PCDA (Programme de Compétitivité et de Diversification Agricoles, soutenu par le ministère de l’Agriculture sur un prêt de la Banque Mondiale) et IFDC organisation américaine pour la fertilisation et la protection des végétaux. Sont présents à la réunion les représentants des filières mangue et pomme de terre (producteurs, pisteurs, commerçants, transporteurs, exportateurs) des deux régions de production Koulikoro (20 % de la mangue et quelques % de pomme de terre) et Sikasso (80 % de la mangue et quasi 100% de la pomme de terre). Sikasso jouie d’un climat et d’un sol particulièrement propice à l’agriculture qui en fait la région la plus productrice du Mali, voir son grenier. Néanmoins il existe d’autres zones de forte production (Office du Niger Ségou : riz et élevage / Mopti : poisson et élevage…).
Nous sommes donc plus de 50, le président de UCP (Unité de coordination du Programme) ouvre le bal puis passe la parole à la représentante étasunienne de l’IFDC. La séance est levée pour quelques minutes afin de laisser partir les ouvreurs dont le rôle était purement figuratif. J’en profite pour aller saluer une jeune istomienne (même école que moi) qui est en stage à Sikasso chez un exportateur de mangue. Nous discutons rapidement, c’est rigolo de se retrouver à Bamako alors qu’on est tout deux à Sikasso. La réunion reprend, présentation de l’état des lieu de l’information commerciale et du système proposé. A la pause du midi nous nous retrouvons à table ensemble avec ma collègue, nous échangeons sur la filière, apparemment un des problème majeur et la situation monopolistique du transporteur marime. L’après midi est consacré à deux atelier de travail : pomme de terre et mangue, afin de dégager une série d’indicateur précis et fiables par catégorie socioprofessionnelle pour l’aide à la prise de décision commerciale… les débat sont longs, peu de propositions, on perd beaucoup de temps à savoir si tel ou tel indicateur doit être avant ou après l’autre, alors que l’idée de l’atelier est de fournir de nouveaux indicateurs le tri et l’ordonnancement auront lieu plus tard. A la restitution les indicateurs sont des plus vagues (normes et législation, Marché… ) après quelques interventions plus ou moins fantaisiste le coordinateur national du programme prend la parole et remet les choses en place : précis pas marché, mais prix/kg au marché de tel ville, coût de transport de telle ville à telle autre, calendrier de rotation des bateaux… En gros le travail n’a servi à rien si ce n’est mettre en évidence le manque de précisions des acteurs…
Le consultant propose donc de retenir les séminaristes quelques temps encore pour que par filière soit dégagés 5 indicateurs par catégorie socioprofessionnelle… Proposition très pertinente malheureusement certains membres de la salle feront valoir la grande fatigue accumulée par les participants durant cette lourde journée de travail pour avorter l’initiative. Il est décidé que le consultant fera le tour de chaque acteurs par région et filière pour dégager les indicateurs.
Ce qui pouvait être réglé en 1heures le sera en plus d’un mois… je ne m’appesanti pas sur le coût que représente cette journée et ceux à venir pour la poursuite de l’investigation. Merci qui, merci la banque mondiale. A noter que le prêt alloué pour le programme est de 24 milliards de FCFA, malheureusement seulement 25% est réservé exclusivement à de l’investissement productif accessible aux paysans sous forme de subvention à la modernisation. Une autre part est réservé à l’investissement dans les grosses infrastructures, route, usine… et le reste c’est le fonctionnement !
Le problème des prêts de la banque mondiale, c’est pas la dette, à la rigueur c’est bien de prêter de l’argent à un pays pour qu’il investisse dans des moyens de productions, de créations de richesses et de réduction de la pauvreté (la France a été le premier bénéficiaire des prêts de la Banque Mondiale pour reconstruire le pays après la guerre en 1947) c’est pas la commission du prêt de 0,75% (bien que en plus de la dette cela représente dans le cas du programme déjà prés de 300 000 euros), non le vrai problème de ces prêts c’est à quoi et à qui serre cette argent ?
En tout cas le repas du midi était l’un des meilleurs que j’ai pris à Bamako, malheureusement la sauce était un peu trop amer.
25/07
Après un petit déjeuner beaucoup plus simple que le repas de la veille (mouche, boite de conserve, humidité…) L’huile qui serre pour la cuisson est gardé dans un bidon en plastique qui à dut dans une vie antérieur servire pour de l’huile moteur, ce qui donne un goût très particulier à l’omelette. Je me rend dans les locaux de l’IER pour consulter les ouvrages de la bibliothèque, problème ce n’est pas en accès libre malgré notre entrevu précédentes, nous effectuons quelques recherches via la bases informatiques et il ne ressort que des travaux d’étude. Je recherche en priorité des ouvrages accessibles pour les paysans ou pour les techniciens en charge de la vulgarisation des techniques aux prés de ces derniers. Le bibliothécaire m’indique la bibliothèque de la Direction Nationale de L’Agriculture, malheureusement cette bibliothèque est encore plus pauvres que la précédentes… contre toutes attentes les bibliothèque civile de Bamako possèdes des ouvrages plus intéressants et plus actuelles que les bibliothèques professionnelles.
26/07
Nous nous retrouvons avec Zou pour une séance reportage photo des monuments et places typique de Bamako, nous sillonnons la ville sur son Jackarta (scooter), une visite au musée national qui renferme des maquettes de toutes les constructions emblématiques du Mali (mosquée de Tombouctou, Marché de Bamako…), une place me marque plus que les autres,
critiques http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2007/07/28/5748706.html)
Nous nous rendons ensuite chez Zou pour prendre le repas du midi devant le tour de France. De retour à la maison des jeunes je discute avec un maire mauritanien qui est venu assister à une réunion inter états entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali sur le processus de décentralisation et de formation de collectivité locale. Il m’apprend que le pays le plus avancé en la matière et le Mali. Effectivement certaines communes sont composées de plus de 20 villages, certaines intercommunalités de plus de 20 communes… certaines communes dans le nord du Mali s’étendent sur plus de 10 000km2… le processus de décentralisation qui tend à un transfère de compétence et de moyens (bien que loin d’être achevé et partie émergée des conflits dans la partie nord du pays) apparaît donc dans cette situation comme une nécessité indiscutable.
Le soir Mr Camara le coordinateur régional du PCDA à Sikasso vient me chercher pour que nous allions manger ensemble chez lui. En route nous discutons un peu de son histoire familiale, pas facile de se repéré dans Bamako, un très mauvais réglage de la clim entraîne un embuage massif des vitres, nous arrivons malgré tout à destination. Durant le repas il m’apprend qu’il a étudié au état unis, travaillé dans divers pays d’Afrique francophone et anglophone. En fait comme mamou il est employé d’état et prend des disponibilités pour pouvoir travailler sur des programmes (beaucoup plus intéressants professionnellement et financièrement). Après une brève visite en grande famille retour à la maison des jeunes. Soirée simple mais très agréable.
27/07

Dimanche, réservé au mail et au thé et à la discussion avec les jeunes de la MDJB
Nous nous rendons ensuite chez Zou pour prendre le repas du midi devant le tour de France. De retour à la maison des jeunes je discute avec un maire mauritanien qui est venu assister à une réunion inter états entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali sur le processus de décentralisation et de formation de collectivité locale. Il m’apprend que le pays le plus avancé en la matière et le Mali. Effectivement certaines communes sont composées de plus de 20 villages, certaines intercommunalités de plus de 20 communes… certaines communes dans le nord du Mali s’étendent sur plus de 10 000km2… le processus de décentralisation qui tend à un transfère de compétence et de moyens (bien que loin d’être achevé et partie émergée des conflits dans la partie nord du pays) apparaît donc dans cette situation comme une nécessité indiscutable.
Le soir Mr Camara le coordinateur régional du PCDA à Sikasso vient me chercher pour que nous allions manger ensemble chez lui. En route nous discutons un peu de son histoire familiale, pas facile de se repéré dans Bamako, un très mauvais réglage de la clim entraîne un embuage massif des vitres, nous arrivons malgré tout à destination. Durant le repas il m’apprend qu’il a étudié au état unis, travaillé dans divers pays d’Afrique francophone et anglophone. En fait comme mamou il est employé d’état et prend des disponibilités pour pouvoir travailler sur des programmes (beaucoup plus intéressants professionnellement et financièrement). Après une brève visite en grande famille retour à la maison des jeunes. Soirée simple mais très agréable.
27/07
Dimanche, réservé au mail et au thé et à la discussion avec les jeunes de la MDJB
(Oeuvres contemporaines : "Sotrama" Musée National du Mali)
28/07
Nous nous rendons avec Mr Camara à l’UCP, réunion de bilan sur la campagne mangue 2008 et présentations des résultats concernant le PLAZA. Plat forme de conditionnement et d’exportation des mangue. Jean Pierre le consultant chargé du projet fait l’exposé des résultats et la mise en lumière des problèmes. Les résultats sont plutôt bons 42 conteneurs expédiés contre 7 l’année précédentes (mais un objectif initial de 80). Un des problème de cette structure est quelle ne connaît pas une gestion unique, mais chacun programme, pisteur, exportateur, gère un peu tout et finalement pas grand chose. Comme le dit si joliment Jean-pierre en bon canadien : « là ça ramone ». Nous prenons ensuite la route pour Sikasso avec l’équipement pour le CDDP, tables, chaises, bureaux…
Dans la semaine qui suit je quitte l’angle de bureau sur lequel je travaillais depuis plus d’un mois pour un bureau dans la salle multifonction (médiathèque et réunion). Mamou m’accueille chez lui dans une chambre confortable, nous partageons les repas et allons au travail ensemble… D’un point de vue logistique les choses auront rapidement évoluées après ce séjour à Bamako. Bien que pas forcement facile à admettre l’échec de la réunion sur la veille commerciale m’aura également permis de découvrir une autre facette du développement.
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